Où dans notre corps prend racine une émotion? Où fait celle-ci ses ravages? La vidéo ce que mes dents… (18 s, 2020) a été réalisée à partir de « selfies » performatifs créés pendant le premier confinement pandémique au Québec, en avril 2020.
Catégorie : Vidéo // Video
Écouter
La vidéo Écouter (1 min, 2019) documente une micro-intervention performative réalisée lors d’une marche dans le quartier Miramar, à La Havane, à partir de l’observation des qualités singulières du lieu et de leurs résonances dans l’histoire sociale autant que dans l’histoire personnelle de l’artiste.
Projet réalisé dans le cadre des Rencontres en art actuel Montréal ~ Habana, grâce au jumelage entre les centres DARE-DARE et Artista X Artista. Réalisation vidéo: Estela López Solís.
Intérieurs // Interiores
Entre 2018 et 2019, Estela López Solís a réalisé une série de parcours performatifs furtifs dans des espaces interstitiels – soit des lieux de passage, des corridors, par exemple – et dans des espaces peu visibles et fréquentes – des escaliers secondaires, des espaces en rénovation, entre autres – à l’intérieur de plusieurs bâtiments de la ville de Montréal. Lors de ces parcours, elle interpellait, à des points d’arrêt stratégiques, des gens rencontrés par hasard dans ces lieux, afin d’échanger au sujet de leurs usages de ces espaces et de leur partager des extraits de textes portant sur des expériences sensibles ou symboliques autour de l’architecture. Avec ces actions, l’artiste proposait à ces gens rencontrés par hasard, l’appréciation et la redécouverte, par un regard contemplatif, de ces lieux devenus trop quotidiens, parfois peu visibles, peu valorisés, certains même évités, aux usages attribués à des fonctions pragmatiques, secondaires ou ménagères.
La vidéo Intérieurs / Montée et descente (2 min 30 s, 2019) a été créée à partir d’un enregistrement réalisé par Estela López Solís lors de ces parcours performatifs. Dans cette œuvre, l’artiste s’intéresse aux traitements narratifs, visuels et sonores qui soulignent l’aspect intimiste et introspectif de l’expérience du parcours. L’enregistrement vidéo / audio d’une montée et une descente en ascenseur s’articulent ici, avec les courtes narrations de deux rêves. Un de ceux-ci a été partagé par sa grand-mère à l’artiste et l’autre a été rêvé par elle-même. Le récit initial dans la vidéo porte sur l’histoire paisible d’un mouvement d’ascension, tandis que le récit avec lequel l’œuvre conclue est l’histoire d’une inquiétante descente. Les traitements visuel et audio de la vidéo font subtilement écho aux qualités de ces récits.
Entre 2018 y 2019, Estela López Solís realizó una serie de recorridos performativos y furtivos en espacios intersticiales – lugares de tránsito, corredores, por ejemplo –, y en espacios poco visibles y frecuentados, al interior de varios edificios de la ciudad de Montreal. Durante estos recorridos interpelaba en puntos estratégicos, a personas encontradas en esos lugares, con el fin de dialogar sobre la utilización que ellos hacen de esos espacios y de compartirles breves lecturas, en torno a experiencias sensibles o simbólicas de la arquitectura. Con estas acciones, la artista proponía a dichas personas, apreciar y redescubrir, mediante una mirada contemplativa, estos lugares poco apreciados de tan cotidianos, a veces poco visibles y valorados o incluso evitados, cuyos usos están destinados a funciones pragmáticas, secundarias o de intendencia.
El video Interiores / Subida y descenso (2 min 30 s, 2019) fue creado a partir de una grabación realizada por Estela López Solís, durante estos recorridos performativos. En esta obra, la artista se interesa en los tratamientos narrativos, visuales y sonoros que subrayan el aspecto intimista e introspectivo de la experiencia de su recorrido. El registro en audio y video de una subida y un descenso en elevador se articulan aquí, con las breves narraciones de dos sueños; uno de estos fue compartido por su abuela a la artista y el otro es un sueño que tuvo ella misma. El texto al inicio del video cuenta la historia apacible de un movimiento de ascensión, mientras que el texto con el que la obra concluye es la historia de un inquietante descenso. Los tratamientos visuales y sonoros del video hacen sutilmente eco a las cualidades de estas historias.
Estela López Solís remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec de son soutien.
Estela López Solís agradece el apoyo del Conseil des arts et des lettres du Québec.
Là où les oiseaux chantent en silence // Ahí donde los pájaros cantan en silencio
L’oeuvre Là où les oiseaux chantent en silence a été conçue pour être présentée à Les jardins Lumières, à l’Avenir. Dans cette installation vidéo in situ, les ombres portées sur le toit du bâtiment, la musique et l’animation vidéo qui niche dans un espace transfiguré par le chromatisme des lumières, sont en dialogue avec l’architecture et avec la vie qui habite le jardin entourant : ses sons et ses formes, ses silhouettes et ses lueurs. Avec Là où les oiseaux chantent en silence, Estela López Solís revisite son oeuvre vidéo Disparitions (6 min 24 s, 2013) et continue une recherche qui vise à évoquer le frôlement entre la vie et la mort.
Cette oeuvre a été réalisée avec la collaboration de Hernani Villaseñor (conception sonore), du Bureau d’étude lumière Jutras & Bathalon (conception lumière et collaboration artistique) et de Patrick Beaulieu (collaboration artistique). Elle a été présentée dans le cadre de l’exposition du 20e anniversaire de Les jardins Lumières, à l’Avenir, Québec, pendant l’été et l’automne 2017. Documentation de l’oeuvre : Swann Bertholin.
La obra Ahí donde los pájaros cantan en silencio fue creada específicamente para su presentación en Les jardins Lumières, en l’Avenir, Quebec. En esta videoinstalación in situ, las sombras proyectadas sobre el techo del edificio, la música y la videoanimación que anida en un espacio transfigurado por el cromatismo de las luces, dialogan con la arquitectura y con la vida que habita el jardín: sus sonidos y sus formas, sus siluetas y sus resplandores. Con la instalación Ahí donde los pájaros cantan en silencio, Estela López Solís revisita su animación Desapariciones (6 min 24 s, 2013) y continúa una búsqueda de la evocación del roce entre la vida y la muerte.
Esta obra fue realizada con la colaboración de Hernani Villaseñor (concepción sonora), del Bureau d’étude lumière Jutras & Bathalon (concepción de la iluminación y colaboración artística) y de Patrick Beaulieu (colaboración artística). Fue presentada en el marco de la exposición del 20º aniversario de Les jardins Lumières, en l’Avenir, Quebec, durante el verano y el otoño de 2017. Documentación de la obra: Swann Bertholin.
Passages // Pasajes
Passages, épisode Automne // Pasajes, episodio Otoño
Passages, épisode Hiver // Pasajes, episodio Invierno
Conçue pour être présentée au Pavillon japonais du Jardin botanique de Montréal, l’oeuvre vidéo Passages évoque l’écoulement du temps et la beauté et fugacité des transformations de la nature qu’il entraine. Cette oeuvre reprend ainsi un sujet cher à la tradition culturelle japonaise : les quatre saisons. Passages faisait partie d’une installation multimédia extérieur, réalisée en collaboration artistique avec le Bureau d’étude lumière Jutras & Bathalon. L’ambiance visuelle et sonore de cette installation, invitait les passants à s’immerger dans une expérience amplifiée du Jardin japonais. Passages a été présentée durant les soirées d’automne, dans le cadre de la programmation Jardins de lumière 2015, du Jardin botanique de Montréal.
Concebido para ser presentado en el Pabellón japonés del Jardín botánico de Montreal, el video Passages evoca el paso del tiempo y la belleza y fugacidad de las transformaciones de la naturaleza que éste conlleva. Así, la obra retoma un tema importante en la tradición cultural japonesa: las cuatro estaciones. Passages formaba parte de una instalación multimedia exterior, realizada en colaboración artística con el Bureau d’étude lumière Jutras & Bathalon. El ambiente visual y sonoro de esta instalación, invitaba a los paseantes a sumergirse en una experiencia ampliada del Jardín japonés. Passages se presentó las noches de otoño, en el marco de la programación Jardins de lumière (Jardines de luz) 2015, del Jardín botánico de Montreal.
Passages © Estela López Solís / 3 min, boucle / 2015 // Réalisation : Estela López Solís / Conception sonore : Hernani Villaseñor / Montage : Estela López Solís et Eric Robertson / Images sources : Sonia Dandaneau, Brian Jeffery Beggerly et domaine public / Calligraphies : Fumi Wada / Conception lumière : Bureau d’étude lumière Jutras & Bathalon / Mise en oeuvre de la projection au Jardin botanique de Montréal: La Boîte interactive.
Passages © Estela López Solís / 3 min, bucle / 2015 // Dirección: Estela López Solís / Concepción sonora: Hernani Villaseñor / Edición: Estela López Solís y Eric Robertson / Imágenes originales de : Sonia Dandaneau, Brian Jeffery Beggerly y dominio público / Caligrafías: Fumi Wada / Concepción lumínica: Bureau d’étude lumière Jutras & Bathalon / Proyección en el Jardín botánico de Montreal: La Boîte interactive.
Les bâtiments : ces cœurs qui battent // Edificios: ese latente palpitar
La vidéo Les bâtiments : ces cœurs qui battent (8 min 43 s, 2013) s’inspire du regard aléatoire que l’on peut porter, en tant que passants, sur des fragments et des détails architecturaux peu connus d’une ville. Des prises de vue atypiques des bâtiments et des espaces extérieurs se conjuguent, de façon poétique, avec des bruits, des mots et des chants témoignant de la vie qui se déroule à l’intérieur des lieux publics, hors du regard des passants; une vie que l’on perçoit de façon fragmentaire lors d’une marche ou d’une brève visite dans un commerce, une bibliothèque ou un bureau, par exemple.
Ce projet a été réalisé à Waterloo, Québec, en collaboration avec le musicien Hernani Villaseñor et grâce au soutien des Fonds pour les arts et les lettres de l’agglomération de Longueuil, de la Montérégie Est et de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, en partenariat avec la Télévision communautaire de Waterloo et la Ville de Waterloo.
El video Edificios: ese latente palpitar (título original en francés: Les bâtiments : ces cœurs qui battent, 8 min 43 s, 2013) se inspira en recorridos urbanos donde la mirada se detiene, aleatoria, sobre ciertos detalles arquitectónicos. Tomas atípicas de edificios y espacios aledaños se conjugan de manera poética con ruidos, palabras y cantos: testimonios de la vida que se desarrolla al interior de estos lugares, lejos de la mirada de los pasantes; una vida que se percibe de manera fragmentaria durante una caminata o una breve visita a un comercio, una biblioteca u una oficina, por ejemplo.
Este proyecto se realizó en Waterloo, Quebec, con la colaboración del músico Hernani Villaseñor y gracias al apoyo del Fonds pour les arts et les lettres de l’agglomération de Longueuil, de la Montérégie Est et de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, de la Télévision communautaire de Waterloo y de la ciudad de Waterloo.
Disparitions // Desapariciones
Composée de six brefs épisodes, l’animation vidéo Disparitions (6 min 24 s, 2013) présente des silhouettes, des figures d’oiseaux et de branches qui apparaissent et disparaissent dans l’intimité de l’espace circonscrit par un cercle. Le rythme posé, la répétition d’éléments et la forte présence d’un chromatisme épuré donnent un caractère enveloppant à l’œuvre qui prête à la contemplation. Cependant, des moments inquiétants complexifient la sensation générale de tranquillité qui s’en dégage. Tout en rappelant le théâtre d’ombres chinois, lequel à ses origines désirait mettre en scène l’âme des morts, Disparitions évoque le frôlement entre la vie et la mort ainsi que la perte et la séparation.
Disparitions a été réalisée en collaboration avec le musicien Hernani Villaseñor. Suite à une invitation du Conseil montérégien de la culture et des communications, cette oeuvre a été présenté lors de sa remise de prix en 2013, événement accueilli par le 3e impérial – centre d’essai en art actuel, à Granby.
Compuesta por seis breves episodios, la animación Desapariciones (6 min 24 s, 2013) presenta figuras de pájaros y de ramas apareciendo y desapareciendo, en la intimidad del espacio circunscrito por un círculo. El ritmo pausado, la repetición de elementos y la fuerte presencia de un cromatismo depurado dan un carácter envolvente a la obra, invitando a la contemplación. Sin embargo, algunos momentos inquietantes complejizan la sensación general de tranquilidad que de ésta emana. Recordando el teatro de sombras chinas, que en sus orígenes buscaba la aparición en escena del alma de los muertos, Desapariciones evoca el roce entre la vida y la muerte, así como la pérdida y la separación.
Desapariciones fue realizada con la colaboración del músico Hernani Villaseñor. Fue la obra invitada a la entrega de premios del Conseil montérégien de la culture et des communications, en 2013, evento acogido por 3e impérial – centre d’essai en art actuel, en Granby, Québec.
Objet-trans-objet // Objeto-trans-objeto
L’animation vidéo Objet-trans-objet (10 min 53 s, 2012) présente les transformations d’une série d’objets dessinés à l’encre noire. Composée de neuf épisodes d’une minute chacun, cette vidéo révèle des pulsations, des transfigurations, des fusions et des enchaînements d’objets qui se superposent et s’entremêlent, qui apparaissent et disparaissent, transitant entre deux états, deux formes, deux identités. D’un côté, Objet-trans-objet s’inspire de la transformation des matières, des idées et des images qui opère au coeur de la création. D’un autre, elle s’inspire de l’anthropomorphisation de l’objet, une projection émotionnelle qui nous fait attribuer certaines caractéristiques du vivant à des choses inertes, tout en mettant en évidence nos inquiétudes les plus humaines. La matière de base de Objet-trans-objet consiste en une sélection de dessins extraits de la série Collection, qui illustre le roman Wigrum de l’auteur québécois Daniel Canty (La Peuplade, 2011 / Talonbooks, 2013).
Cette vidéo a été réalisée avec la collaboration du musicien Hernani Villaseñor, et grâce à l’appui du Programme de soutien financier aux initiatives culturelles de la ville de Granby, en partenariat avec la Télévision communautaire de Waterloo (TVCW).
La animación Objeto-trans-objeto (título original en francés: Objet-trans-objet, 10 min 53 s, 2012) presenta las transformaciones de una serie de objetos dibujados en tinta china. Integrada por nueve episodios de un minuto cada uno, esta obra revela las pulsaciones, transfiguraciones, fusiones y encadenamientos de objetos que se superponen y entremezclan, que aparecen y desaparecen, transitando entre dos estados, dos formas, dos identidades. Por una parte, Objeto-trans-objeto se inspira en la transformación de materias, ideas e imágenes que opera en el centro de la creación; por otra parte, se inspira en la antropomorfización de los objetos, una proyección emocional que nos hace atribuir características de lo viviente a cosas inertes, poniendo en evidencia nuestras más humanas inquietudes. La materia de base de Objeto-trans-objeto consiste en una selección de dibujos de la serie Collection, que ilustra la novela Wigrum, del autor quebequense Daniel Canty (La Peuplade, 2011 / Talonbooks, 2013).
Esta obra fue realizada en colaboración con el músico Hernani Villaseñor, con el apoyo del Programme de soutien financier aux initiatives culturelles de la ville de Granby y de la Télévision communautaire de Waterloo (TVCW), Quebec.
Read-to-Me
Read-to-Me (3 min 01 s, 2009) s’inspire de certains désirs et peurs projetés sur les récentes technologies numériques qui nous rendent accessibles des textes, notamment, les lecteurs électroniques et les technologies de synthèse vocale. L’œuvre évoque un imaginaire qui nous invite à plonger dans les illusions des rapports humanisés avec la machine, et dans lequel, celle-ci porte la promesse d’une accessibilité illimitée à la connaissance.
L’animation vidéo Read-to-Me a été présentée dans l’exposition Le livre imaginé à la Galerie L’aire Libre, à Montréal, en 2009.
Réalisation : Estela López Solís / Conception sonore : Hernani Villaseñor / Montage vidéo : Estela López Solís et Fernando García / Voix : Margaret Hudak / Production vidéo : Animatorio.
Read-to Me (3 min 01 s, 2009) se inspira en deseos, temores y anhelos proyectados sobre algunas recientes tecnologías digitales que nos hacen accesible una gran cantidad de textos, particularmente las tecnologías de síntesis de voz y los lectores electrónicos. La obra evoca un imaginario que nos invita a sumergirnos en las ilusiones de humanizadas relaciones con la máquina, y en el que ésta porta la promesa de un acceso ilimitado al conocimiento.
La animación Read-to Me fue presentada en la exposición Le livre imaginé en la Galerie L’aire Libre de Montréal, en 2009.
Dirección: Estela López Solís / Concepción sonora: Hernani Villaseñor / Edición: Estela López Solís y Fernando García / Voz : Margaret Hudak / Producción: Animatorio.
La diffusion des lumières // La difusión de las luces
L’animation en boucle La diffusion des lumières (3 min, 2009) emporte le spectateur dans un mouvement sin fin oscillant de la lumière à l’obscurité, du vide à la densité de l’image, du silence au plein bruit, et ce à partir du déploiement de phrases qui rappellent ou répètent de façon obsessive l’idée donnant titre a l’oeuvre. La diffusion des lumières s’inspire du désir et de la peur inhérents à notre rapport avec la connaissance.
La diffusion des lumières a été présentée comme installation vidéo dans la Manifestation D’abord les forêts… / opus 1, au centre d’art Maison Laurentine, à Aubepierre-sur-Aube, en France, en 2010. Cette vidéo a aussi été présentée dans l’exposition Le livre imaginé à la Galerie L’aire Libre, à Montréal, en 2009.
Réalisation : Estela López Solís / Conception sonore : Hernani Villaseñor / Montage vidéo : Estela López Solís et Fernando García / Production vidéo : Animatorio.
A partir del despliegue de frases que recuerdan o repiten de manera obsesiva la idea que da título a la obra, la animación en bucle La difusión de las luces (3 min, 2009) lleva al espectador de la luz a la obscuridad, del vacío a la densidad de la imagen, del silencio al pleno ruido, en un movimiento sin fin. La difusión de las luces se inspira en el deseo y en el miedo inherentes a nuestra relación con el conocimiento.
La difusión de las luces fue presentada como videoinstalación en la Manifestation D’abord les forêts… / opus 1, en el centro de arte Maison Laurentine, en Aube Pierre-sur-Aube, en Francia, en 2010. Este video fue también presentado en la exposición Le livre imaginé en la Galerie L’aire Libre de Montréal, en 2009.
Dirección: Estela López Solís / Concepción sonora: Hernani Villaseñor / Edición: Estela López Solís y Fernando García / Producción: Animatorio.